Les spécificités de la Fondation

PIERRE FABRE

Un fondateur emblématique

« La moitié de la population n’a pas accès aux médicaments essentiels alors même que se développent de nouvelles pandémies et que d’anciennes ressurgissent. Dans les pays les plus pauvres en effet, les médicaments sont trop souvent inexistants ou de qualité douteuse car insuffisamment contrôlés, voire même mortellement contrefaits. Cela n’est plus supportable. La Fondation Pierre Fabre a été créée pour participer activement à la correction de ces déséquilibres en améliorant l’accès aux médicaments et aux soins de qualité.

Elle doit exercer sa mission avec la rigueur qui s’impose dès lors que l’enjeu concerne la santé humaine, et en respectant les valeurs éthiques et morales fondamentales qui ont présidé à sa création. Toujours mieux soigner, toujours mieux guérir les plus déshérités est son ambition.
Soutenue par tous ceux qui souhaitent l’accompagner dans son action, je ne doute pas qu’elle soit, pour le bien de tous, en mesure de relever le défi et de gagner ce combat. »

Pierre Fabre

Une Fondation reconnue d’utilité publique

Esprit d’entreprise et philanthropie caractérisent le parcours exceptionnel de Pierre Fabre, créateur des Laboratoires et de la Fondation qui portent son nom. Selon lui, la réussite des Laboratoires lui conférait une responsabilité particulière. Il s’est ainsi battu pour obtenir le statut de Fondation Reconnue d’Utilité Publique, gage de sérieux et de pérennité, qui implique un suivi des activités par les représentants de l’Etat siégeant au conseil d’administration, et permet de bénéficier de subventions publiques, de dons et de legs. La Fondation obtient ce statut le 6 avril 1999.

MISSION

De manière désintéressée, indépendante et dans un but strictement humanitaire, la Fondation Pierre Fabre a pour objet de permettre aux populations des pays les moins avancés et à celles des pays émergents dans le monde, ainsi qu’aux populations exceptionnellement plongées dans des situations de crise grave d’origine politique, économique et/ou naturelle, d’accéder, tant en qualité qu’en volume, aux soins et plus spécialement aux médicaments d’usage courant définis, notamment par l’OMS, comme essentiels à la santé humaine.

UNE FONDATION ACTIONNAIRE

Un rôle déterminant dans la structure capitalistique de l’entreprise

Au-delà de ses missions propres, la Fondation assure un rôle déterminant dans l’organisation juridique et financière du groupe Pierre Fabre. M. Pierre Fabre a décidé, en 2008, de faire don de la majorité des actions de son groupe à la Fondation Pierre Fabre. A son décès en juillet 2013, il a fait de la Fondation son légataire universel. Celle-ci détient désormais 86% du capital de Pierre Fabre SA.

Ce don de la majorité du capital de l’entreprise à la Fondation assure la pérennité du groupe dans le respect de son indépendance et de ses valeurs. Il a été accepté officiellement par l’État français, une étape obligatoire pour une Fondation reconnue d’utilité publique. Si la Fondation est l’instance qui détient la majorité du capital de l’entreprise, elle ne s’implique pas directement dans la gestion opérationnelle de celle-ci et se consacre prioritairement à la réalisation des missions prévues par ses statuts.

UNE PHILOSOPHIE D’ACTION VOLONTARISTE

5 axes d’intervention

Depuis sa création, la Fondation Pierre Fabre se donne pour mission d’améliorer l’accès aux soins et aux médicaments des populations des pays les moins avancés. Dans ce contexte, la formation de professionnels du médicament a toujours été une priorité. La réussite des programmes d’approvisionnement en médicaments et leur bon usage dépendent en effet de la compétence des personnels de santé locaux. Et, au-delà, les pays du Sud doivent apprendre à sécuriser leur circuit du médicament et à favoriser l’émergence d’une industrie locale.

En parallèle, la Fondation se concentre sur l’accès des populations à des soins de qualité, l’association médicament-soin étant une évidence pour tout acteur de terrain. Son intervention privilégie ceux qui en sont le plus privés, notamment dans les zones reculées d’Afrique et du Moyen-Orient. Elle s’engage aussi pour lutter contre la drépanocytose. Cette maladie génétique orpheline concerne plus de 300 000 naissances chaque année en Afrique subsaharienne. Mais peu d’États s’en sont saisis. Aux côtés de centres de soins locaux, la Fondation développe des programmes de dépistage et de prise en charge adaptés. Elle s’investit dans la dermatologie tropicale, afin de combler le déficit d’accès au diagnostic et aux soins, et de lutter contre les pathologies les plus graves comme le noma. Enfin, depuis 2016, elle étend son champ d’action à la E-santé. En effet, les technologies de l’information et de la communication permettent de pallier certaines barrières économiques, géographiques, sociales d’accès aux soins, ainsi que la pénurie de personnels médicaux. La Fondation fait émerger ces solutions à travers son Observatoire de la E-santé dans la pays du Sud.

Une logique partenariale

La Fondation Pierre Fabre se veut principalement opératrice des projets dans lesquels elle s’implique, ce qui engendre une logique de partenariat avec les acteurs des pays dans lesquels elle intervient. Elle privilégie également des initiatives et des projets que les acteurs locaux peuvent se réapproprier. Enfin, la Fondation mise sur l’effet de levier de ses ressources financières afin d’encourager  l’engagement de bailleurs publics ou privés autour de ses projets. C’est ainsi une véritable dynamique de transmission qu’engage à chaque fois la Fondation Pierre Fabre, transmission des savoirs, des compétences et des responsabilités.

RESSOURCES

Les ressources de la Fondation Pierre Fabre proviennent :

1

De la dotation initiale en numéraire, en immobilier et en actions du Groupe Pierre Fabre

2

D’une subvention annuelle des sociétés du Groupe Pierre Fabre

3

Du don reçu en 2013 au décès de M. Pierre Fabre dont elle était le légataire universel

Un financement assuré

Les actions de la Fondation sont financées par ses ressources  et le produit de la gestion de ses actifs. Elles peuvent également bénéficier de co-financements de collectivités publiques et d’entreprises privées, nationales et internationales.