Gilles BABINET : Soutenir des solutions innovantes en Asie et en Afrique

Gilles BABINET, Membre du groupe d’experts de l’Observatoire de la E-santé dans les pays du Sud

Gilles BABINET
Membre du groupe d’experts de l’Observatoire de la E-santé dans les pays du Sud

Multi-entrepreneur et « digital champion », il représente la France auprès de la Commission européenne.
Vice-président du Conseil national du numérique, il est membre du conseil d’administration d’EY France et de la Fondation EDF, et contributeur à l’Institut Montaigne.

CONFÉRENCE ANNUELLE DE L’OBSERVATOIRE DE LA E-SANTÉ DANS LES PAYS DU SUD

Ces conférences internationales constituent une plateforme de dialogue entre différents experts du secteur : organisations internationales, associations, entreprises, ministères et structures de santé. Lors de ces conférences, les porteurs d’initiatives à fort potentiel référencés par l’Observatoire sont récompensés. Ils bénéficient ainsi d’un appui technique et financier d’un an. Depuis 2016, 29 projets ont été soutenus dans tous les champs d’application de la e-santé : suivi des patients, prévention, formation, télémédecine, etc.

STIMULER L’ÉCOSYSTÈME E-SANTÉ ET FAVORISER L’ATTRACTIVITÉ DU SECTEUR.

En quoi la e-santé peut-elle combler le déficit d’accès aux soins ?
« La e-santé est à la croisée de deux réalités dans les pays du Sud : le manque de ressources médicales et l’essor des nouvelles technologies. La santé à distance est une réponse pour pallier les difficultés d’accès aux soins, qu’il s’agisse de télémédecine avec de l’intervention humaine, ou bien encore d’applications médicales qui utilisent l’intelligence artificielle (IA) pour délivrer un diagnostic de premier niveau à partir de données comme des images. L’IA est la prochaine grande étape qui va ouvrir le champ des possibles de la e-santé. « 

Pourquoi son développement n’est-il pas plus rapide ?
« Parce que ce sont au départ de petits marchés, qui sont basés sur l’innovation et la prise de risques. Les acteurs sont de petites start-ups qui ont besoin d’appuis pour industrialiser leurs projets. Ce sont souvent des start-ups dites « à impact », celles qui cherchent le bénéfice médical, social ou environnemental plutôt que le profit. « 

Comment l’Observatoire de la E-santé créé par la Fondation agit-il ?
« Notre rôle est d’identifier les acteurs, de leur donner de la visibilité et des moyens, afin de stimuler l’écosystème et de favoriser l’attractivité du secteur.
Avec un message simple : aujourd’hui, si vous voulez être efficaces et faire progresser la santé, tournez-vous vers la e-santé ! « 

Autres témoignages

UNE FORMATION DIPLÔMANTE POUR GARANTIR UN DÉVELOPPEMENT COORDONNÉ ET COHÉRENT DES INITIATIVES E-SANTÉ.

Pr Cheick Oumar BAGAYOKO, Membre du groupe d’experts de l’Observatoire de la E-santé dans les pays du Sud et coordinateur du DIU e-santé initié par la Fondation Pierre Fabre.