Université de Lomé – Lancement des travaux pratiques de galénique pour les étudiants en pharmacie

21/07/2015

Depuis juin 2015, les travaux pratiques de galénique sont fonctionnels à l’Université de Lomé, au Togo.

Avant cette date, l’enseignement de galénique, la science de la formulation des médicaments, ne bénéficiait que de cours théoriques.

Une nouvelle salle de TP pour les étudiants en pharmacie galénique

Les étudiants en pharmacie de l’Université de Lomé ont pu clôturer l’année universitaire 2014-2015 avec des cours et des travaux pratiques de galénique.  Jusqu’ici, seuls les enseignements de chimie et de pharmacologie disposaient des équipements de laboratoire, mis en place par la Fondation Pierre Fabre avec le concours des universitaires de Toulouse Paul Sabatier.

Un laboratoire portable de galénique
Le 13 juin 2015, M. Gilles Lemagnen, maître de conférences à l’Université de Bordeaux et rattaché au Laboratoire de Technologie Pharmaceutique Industrielle de l’Université de Bordeaux, apportait avec lui au Togo l’équipement nécessaire pour la mise en place du laboratoire de TP de galénique, dont l’originalité réside dans son concept de « laboratoire portable » puisque la totalité du matériel et des matières premières était contenue dans 6 valises de voyage.

L’ingéniosité de ce projet consiste également à assembler des outils et ustensiles simples, notamment des appareils électroménagers, qui, associés à des appareils spécifiques tels que gélulier et comprimeuse à manivelles, permettent d’enseigner les opérations de base nécessaires à la fabrication d’un médicament.

Les travaux pratiques ont démarré
Une fois la mise en place du laboratoire terminée, les étudiants de 4ème et 5ème année ont pu concrétiser « à la paillasse » l’enseignement théorique qui leur a été délivré. Sous la supervision du Dr Lemagnen et du Dr Kowouvi, jeune pharmacien titulaire d’un master de l’Université de Bordeaux, les étudiants se sont essayés avec succès à la fabrication de diverses formes pharmaceutiques. Sept manipulations différentes leur étaient proposées, incluant le contrôle pharmaco-technique de chaque forme élaborée. Pour la première fois, des comprimés d’anti-inflammatoire, des gélules de carbonate de calcium, un lait dermique adoucissant ou bien même un gel de sulfate de cuivre ont été produits par les étudiants. Ces derniers sont repartis en emmenant avec eux un échantillon de leur propre travail à la fin de chaque séance.

Ce laboratoire pourra à terme être utilisé dans le développement de formes issues de la pharmacopée locale… Affaire à suivre.